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Transport sur le Niger

Sans lui, le Mali n'aurait pas d'épine dorsale. Entre les frontières guinéenne et nigérienne, le fleuve Niger suit une courbe de 1700 km (sur 4184 km de longueur totale) et baigne les villes de Bamako, Koulikoro, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Ansongo. Ce puissant cours d'eau fait vivre pêcheurs, éleveurs et agriculteurs installés tout au long de son lit. Artère de vie irriguant le Sahel, le fleuve dessine une longue trace de végétation dans les immensités semi-désertiques du sud du Sahara. Une sorte d'oasis vert tendre qui rompt l'aridité des dunes de sable et des plateaux caillouteux.De Ségou au défilé de Tossaye, situé en amont de Gao, les eaux du Niger se répandent dans les prairies pour former ce que les géographes nomment le «delta intérieur», particulièrement large entre Mopti et Tombouctou.
Photo d’un tirage papier datant de 1979
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Transport auf dem Niger
Ohne ihn hätte Mali kein Rückgrat. Zwischen den Grenzen von Guinea und Niger folgt der Niger einer Kurve von 1700 km (über 4184 km Gesamtlänge) und umspült die Städte Bamako, Koulikoro, Ségou, Mopti, Timbuktu, Gao und Ansongo. Dieser mächtige Wasserlauf unterstützt Fischer, Züchter und Bauern, die sich entlang seines Bettes niedergelassen haben. Der Fluss ist die Lebensader, die die Sahelzone bewässert; er zeichnet eine lange Vegetationsspur in den riesigen Halbwüsten im Süden der Sahara. Eine Art zart-grüne Oase, die die Trockenheit der Sanddünen und steinigen Plateaus durchbricht. Von Ségou zum Tossaye-Pass, der oberhalb von Gao liegt, fließt das Wasser des Niger in die Wiesen, um das zu bilden, was die Geographen als «inneres Delta» bezeichnen. Es ist besonders breit zwischen Mopti und Timbuktu.
Abgelichtetes Papierfoto von 1979

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