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À la peausserie

À la peausserie

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Jean Albert Richard


Premium (World), Runkel

À la peausserie

Ma mère était secrétaire de direction dans une entreprise de peausserie, ce qui n'était pas très lointain de ce que faisait mon père, qui avait repris le commerce de sellerie-bourrellerie fondé par mon grand-père à la fin du XIXème siècle. J'ai grandi dans l'odeur des cuirs, que l'on découpait sur un grand comptoir de bois. Où travaillait ma mère, c'était plus fin, les peaux étaient destinées à fabriquer des vêtements ou des objets de luxe, mais l'odeur était la même. Chez nous, nous n'avons jamais pris une seule photo du magasin, et c'est dommage. Il ne me reste que la ressource de le dessiner de mémoire. J'ai retrouvé récemment cette photo prise par un collègue de ma mère dans le magasin de peausserie qui n'existe plus non plus, du moins sous cette forme et à cette adresse. La photo doit dater du milieu des années 1960.

Diapositive scannée.

Comments 1

  • claudine capello 11/03/2014 19:25

    touchant ton souvenir.....mais tout à fait fascinant ! je n arrive pas à m adapter aux peaux dites en itlaien peaux ècologiques.... ne serait ce que pour une semelle....et je fais recouvrir mes sièges de voiture en cuir ..... et prèfère rien plutot qu un sac en synthetique... Moi je suis encore de celles qui considerent la toile enduite de LV une belle camelote payèe trop cher..meme sur les trottoirs... ah ah ! bravo pour ce beau partage cl